CAMINO 

Depuis 2024, il n'y a plus de Camino au mois d'août. 

Juillet et août sont les moments de l'année où nos lecteurs accueillent leurs enfants, 
leurs petits-enfants. 
Et puis la vie au grand air, la plage, la montagne permettent de prendre le soleil que nous avons tous attendu. Camino va aussi prendre des vacances. Il reviendra en septembre tout bronzé. Bien sûr Camino va marcher encore et toujours, une semaine sur le chemin de Saint-Gilles, puis un petit bout du chemin des douaniers en Bretagne. Bel été à tous ! Rendez-vous début septembre prochain pour le numéro 276. 

Le saviez-vous ? 

Arles est à la fois un lieu emblématique de la photographie e un des points de départ les 
plus pratiqués en France vers Saint-Jacques-de-Compostelle et Rome.L'organisation 
d'une exposition sur ce thème en pleines Rencontres Internationales de la Photo s'est 
alors imposée comme une évidence. 
À la fois artistes photographes et marcheurs expérimentés, les trois exposants de 
 l'événement«Regards Croisés sur les Chemins de Compostelle» vous proposent de 
parcourir en images es lieux remarquables du Chemin. 

Le sChemins de Compostelle peuvent être une expérience à la fois physique, spirituelle, 
 esthétique, relationnelle, tournée vers les autres mais aussi vers sa propre intériorité. 
La démarche de chacun des exposants impliqués dans de nombreuses activités au sein de 
 Compostelle 2000 (Paris) est multiple. 

Ils animent différents ateliers :photo, orientation, GPS, préparation au chemin et accueil 
des pèlerins, afin de rendre ce que le chemin leur a apporté. 

Serge BERNARD - 5 Chemins au compteur. Photographe passionné de photos de 
voyages et d'aventures nous propose des vues grand format de points remarquables des 
Chemins.S on appareil favori : Canon EOSR8. 

Patrick CILIA - 8 Chemins au compteur. Passionné d'images et en photos depuis 
 toujours, il décide pour témoigner de son parcours que son smartphone sera son unique 
 moyen photographique. 

Gérard HARLAY -12 Chemins au compteur. Photographe et graphiste,Gérard nous  
propose une série de 12 foulards évoquant ses chemins. Prises de vues ratio 1:1 avec un  
Panasonic LX100 puis Photoshop. 

Vous souhaitez vous-même vous lancer ? Les exposants seront à votre disposition au 
cours de l'événement pour partager leurs expériences concrètes desChemins et les 
approches photographiques mises en oeuvre. 

L'exposition est organisée conjointement par l'association Compostelle 2 000 Paris et 
l’association d’Accueil Pèlerins desChemins d’Arles (APCA),l’association des amis de 
St-Jacques PACA Corse, la Maison De la Vie Associative d'Arles. 

Les rendez-vous :Exposition du 23 au 31 juillet de 9 heures à16 heures, fermé le  
week-end. BPMDVA, Maison Dela Vie Associative 
Boulevard des Lices - ARLES 
Vernissage le 24 juillet à partir de 10 heures 
Conférence : Partir sur les chemins de Compostelle le 25 juillet à 10 heures 
Suivie d’un débat «Prendre le chemin à pied et en photo» 

Nous vous attendons nombreux, entrée libre. 

Associations jacquaires, 
particuliers, 
envoyez-nous vos textes, vos annonces, 
et les informations que vous souhaitez publier et faire connaître. 
Idéalement merci de nous les faire parvenir 6 semaines avant la publication 
afin que les textes soient bien programmés et que le passage soit assuré. 

Le bulletin Camino créé en juillet 2000 fut à cette époque le premier bulletin  
jacquaire 100 % numérique. À ce jour il compte 34 000 abonnés sur les 5 continents. 

Envoyez vos textes à bulletincamino@aol.com 

N°274–275 JUILLET-AOUT 2025

bulletinCamino@aol.com 


« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant 
que le mauvais d'un pas ferme. » 
(saint Augustin, Sermon 141, v. 4) 

1er bulletin jacquaire au monde 
avec 35 500 abonnés 

Nouveau: «LeJournal de la Rando» 
surwww.youtube.com 


IN MEMORIAM 

Nous apprenons ce 30 juin 2025 qu'une des dernières figures de cette populaire rue de la Citadelle 
(Saint-Jean-Pied-de-Port, début du Camino Frances) s'en est allée sur un autre chemin... 

Jeanine Curutchet, née Belly le 15 mars 1935, est décédée à 89 ans, le 11 mars 2025. Ses funérailles 
ont été célébrées en l'Église de Saint-Jean-Pied-de-Port (64220) le jeudi 13 mars 2025 à 15h00. 

Jeanine était bien connue dans la vieille ville par les autochtones pour son dynamisme, son sourire 
presque éternel, elle était un sacré personnage, une belle personnalité. 

Elle habitait à côté de la porte d'Espagne en haut de la rue de la Citadelle, au n° 55, dans l'ancienne 
infirmerie, l'ancien bâtiment communal transformé en hébergement pour les pèlerins. 

Je l'ai rencontrée à de très nombreuses reprises entre 1994 et 2001. À l'époque (1994), le refuge était 
tout petit et n'avait 6 places, avec 3 lits superposés de deux places chacun. Lorsqu'il était plein et lors 
des jours d'affluence, Jeanine trouvait toujours des solutions pour loger tout le monde et les matelas 
sortaient de nulle part. Personne ne dormait dehors. Basque à 200 %, elle aimait passionnément ses 
montagnes et la Basse Navarre. Saint Jacques qu'elle aimait lui réservera sans doute une petite place 
dans le grand gîte du ciel. Pourvu qu'il aime la chistera!! 

F.LEPERE 


Vous recevez des marcheurs, des pèlerins, vous avez du terrain, un grand jardin... 
Cette cabane (photo), permet de loger des randonneurs, des pèlerins, sans avoir à être présent 24h/24. 
Facilement construite en 3 jours. Une simple déclaration en mairie est nécessaire. 
Visible sur le sitewww.letampico.fr/accommodation/cabane/ 


LES MOTIVATIONS POUR FAIRE LE CHEMIN DE COMPOSTELLE 

J’ai fait le chemin de Compostelle en deux fois: printemps 2022, le chemin du Puy jusqu’à St-Jean-
Pied-de-Port, printemps 2023, el camino Francés de St-Jean-Pied-de-Port à Compostelle. 
En 2024, départ au bout du chemin d’Arles à Oloron-Ste-Marie puis le Somport et à Jaca le chemin 
Aragonais puis retour par Pamplona et Roncevaux, el camino Francés à rebrousse-poil, en coupant un 
peu avant Puente la Reina. 
Auparavant j’avais fait le chemin cathare et celui de Stevenson. 
Lorsque je suis parti sur Compostelle, la famille et des amis m’ont demandé. «Pourquoi toi et beaucoup 
d’autres gens faites ce chemin?» 
La question n’est pas idiote et la réponse n’est pas toujours facile à donner. 

En y réfléchissant j’ai trouvé 5 grandes motivations pour faire le chemin de Compostelle : 

1-La religion : Le chemin de Compostelle est un chemin religieux, pour certains c’est même la 
motivation principale. Mais pas pour tous, même si l’on n’est pas religieux, rien ne nous interdit 
d’entrer dans les églises et chapelles, voir les magnifiques intérieurs et souvent allumer un cierge en mémoire des proches qui nous ont quittés et avoir une pensée pour tous ceux qui nous sont chers, 
vivants ou décédés. 
À noter que dans un gite j’ai rencontré une juive israélienne qui faisait le chemin. Je lui ai rappelé que c’était un chemin chrétien, elle m’a répondu qu’elle le faisait pour toutes les motivations autres que la religion (voir ci-dessous). 

2--Le tourisme : Sur le chemin, avec notre sac à dos nous marchons à la vitesse de 4 à 5km/h. On 
chemine lentement; donc nous avons le temps d’admirer tous les différents paysages (montagnes, 
plaines de céréales, prairies d’élevage, etc.), les magnifiques panoramas, les monuments et édifices 
(tels le palais de Gaudi à Astorga), les chapelles, églises et cathédrales. 

3-Le sportif : Il faut avoir une bonne condition physique puisqu’il y a plusieurs centaines de km à 
faire. Mais chacun à son rythme et à sa longueur d’étape. On s’adapte à notre condition physique. 
Je me rappelle avoir souhaité «buen camino» à un pèlerin qui marchait si lentement et avec tant de 
difficultés que je me demandais comment il arriverait simplement à terminer l’étape du jour. J’ai 
ajouté «a cada uno su camino y su ritmo de andar». Il a répondu «gracias, buen camino a tu.» 

Mais on retrouve aussi ces trois motivations si on fait une randonnée près de chez soi, on y passe 
souvent près de chapelles et d’églises. Alors qu’y a-t-il de plus au chemin de St-Jacques? Pour moi les 
deux dernières motivations sont les plus importantes. 

4- Le spirituel : Sauf si on est parti en couple, le plus souvent on marche seul. Alors on a le temps 
de réfléchir, de faire notre introspection. «Qu’ai-je encore à faire, qui dois-je recontacter, qu’ai-je 
fait de bien, qu’ai-je fait de mal, comment réparer?» On fait notre examen de conscience (c’est pour cela que j’ai intitulé celle motivation «spirituel»). À noter que quelquefois notre réflexion 
est beaucoup plus terre à terre du genre «il faudra que je pense à réparer le store en rentrant à la 
maison». 

5-L’humain ou le relationnel : Sur le chemin on croise des gens de tous pays, tous sexes, tous 
langages, toutes catégories sociales, toutes capacités physiques, tous caractères, toutes 
personnalités. Tous différents, des gens que l’on n’aurait jamais croisé ou abordés dans la vie de 
tous les jours. Et on est tous égaux, tous pèlerins, on se tutoie et on se souhaite« buen camino » et 
même souvent on échange les coordonnées pour se recontacter ultérieurement. Ce sont ces 
échanges qui sont le plus enrichissants dans le chemin. 

Finalement chacun son chemin et pour chacun l’importance relative des différentes motivations est 
différente. 

Jean-Pierre VINCENT 72230 MULSANNE jp.vincent72@laposte.net